Le sapin artificiel n’est pas écologique : gare aux intoxs !
- Mis à jour le 20 mai 2022
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Si plus d’un quart des Français (1) se procurent un sapin pour les fêtes, deux camps se sont créés depuis que certains favorisent l’artificiel au naturel. Malheureusement pour les défendeurs du sapin artificiel qui pensent prôner l’écologie, ce sapin plastifié est beaucoup plus néfaste que le sapin naturel. La rédaction de « Bien chez moi » vous explique pourquoi ici.
L’achat et la décoration de l’arbre de Noël est une activité qui séduit le plus grand nombre, mais l’origine de cet arbre n’en est pas moins tendancieuse. De plus en plus de familles font le choix de se munir d’un sapin artificiel en mettant en avant le respect de la nature. Or, il est bon de rappeler que le sapin artificiel est majoritairement en plastique, voire de produits chimiques comme la fausse neige recouvrant certaines branches qui, en plus d’être polluante, altère la qualité de l’air intérieur.
Quel impact environnemental ?
D’après une étude publiée en 2009 par le cabinet d’études québécois Elipsos, un sapin naturel émet annuellement 3,1 kg de CO2 contre 8,1 kg pour celui artificiel. Cela s’explique par la composition de ce dernier, source de pollution d’origine industrielle, ainsi que par son importation qui se fait majoritairement en traversant un ou plusieurs continents.
Bon à savoir !
L’ADEME (Agence de la transition écologique) a démontré que pour qu’un sapin artificiel soit moins polluant qu’un sapin naturel, il faudrait qu’il soit conservé plus de 20 ans.
Faites donc un geste pour la planète et optez pour un sapin naturel car : c’est un véritable arbre qui contribue à réduire l’effet de serre ; il crée des emplois saisonniers ; il est biodégradable à 100 % et, contrairement aux idées reçues, il n’est pas source de déforestation.
Enfin, pour ceux d’entre vous qui préfèrent ne pas acheter de sapin, sachez qu’il est possible d’en réaliser un maison très facilement, en vous munissant, par exemple, de bois flotté que vous pouvez agencer en forme d’arbre.
1 Enquête Kantar publiée en avril 2021
