Comment définir la notion de confort thermique ?

Pour répondre à cette question, la Rédaction de Bien Chez Moi décrypte pour vous les 6 critères d’appréciation du confort thermique¹ !

Qu’est-ce que le confort thermique ?

Il correspond à un état de satisfaction d’un individu vis-à-vis de son environnement thermique. Cet état est atteint lorsque l’organisme parvient à maintenir un équilibre entre sa production de chaleur interne et les échanges thermiques avec son environnement. Concrètement ? Vous n’avez ni trop chaud ni trop froid, vous êtes bien ! Outre la sensation de bien-être, maintenir un bon confort thermique dans un logement est important pour plusieurs raisons. En effet, cela contribue à la bonne santé des occupants. Un habitat trop froid favorise l’humidité, l’apparition des moisissures et peut entraîner des problèmes pulmonaires ou vasculaires. Attention également aux températures trop élevées à la maison, elles peuvent provoquer maux de tête, nausées ou encore fatigue chronique.

Les 6 critères pour le définir

Critère n°1 : la température de l’air

Même si ce n’est pas le seul, c’est le facteur le plus évident ! La température a un impact direct sur la sensation de chaleur ou de froid ressentie par les occupants d’un espace. D’autre part, sachez que la température idéale n’est pas la même selon les saisons. En hiver, le corps humain a besoin de maintenir sa température interne : la température ambiante optimale se situe donc généralement entre 19 °C et 22 °C. En été, en revanche, le corps cherche à se rafraîchir : elle se situe alors entre 23 °C et 26 °C.

Critère n°2 : la température des parois

Des murs, des sols et des plafonds trop froids peuvent créer une sensation d’inconfort insidieuse. Pour éviter ce ressenti, il est important que la température des parois ne diffère pas de plus de 3 °C de la température de l’air. En d’autres termes, si la température ambiante est de 20 °C, celle des parois devrait se situer entre 17 °C et 23 °C.

Bon à savoir !

La pompe à chaleur air-eau est votre meilleur allié pour maintenir un bon confort thermique été comme hiver ! Outre son impact environnemental réduit grâce à l’exploitation de l’air comme source d’énergie principale, ce système offre une solution économique à long terme. Mais saviez-vous qu’elle peut également rafraîchir votre logement ? En effet, les modèles réversibles de PAC air-eau agissent comme des climatiseurs naturels. En période de fortes chaleurs, ils inversent leur fonctionnement pour extraire la chaleur de l’air intérieur et la rejeter à l’extérieur.

Critère n°3 : l’humidité relative

Dans l’idéal, le taux d’humidité contenu dans l’air doit se situer entre 30 et 70 %. Pour vous aider à évacuer l’humidité et prévenir ainsi la condensation et les moisissures, la VMC double flux est la solution la plus adaptée ! En plus d’extraire l’air vicié de vos pièces, elle permet également d’en récupérer la chaleur pour préchauffer l’air neuf entrant.

Critère n°4 : la vitesse de l’air

Lorsque l’on ressent des courants d’air chez soi, c’est généralement parce que la vitesse de l’air dépasse 0,2 m/s. Si votre confort s’en trouve affecté au quotidien, il faut identifier la source de ces « fuites » d’air puis trouver les solutions adéquates pour les éradiquer. Bien souvent, cela passe par une bonne isolation thermique de son logement.

Critère n°5 : le niveau d’activité

Le niveau d’activité au sein de la maison influence considérablement le confort thermique. Selon l’intensité de ses occupations, faut alors adapter la température ambiante :

• – entre 21 et 23 °C pour une activité sédentaire (lecture, travail de bureau, télévision, etc.) ;
• – entre 18 et 20 °C pour une activité modérée (travaux manuels, ménage, etc.) ;
• – entre 15 et 17 °C pour activité intense (sport d’intérieur).

• Critère n°6 : l’habillement
• Le type de vêtements que vous portez joue un rôle essentiel pour réguler votre température corporelle : cela influe sur votre perception du confort thermique. Ainsi, préférez des matières fines et respirantes (lin, coton, soie…) pour vous sentir à l’aise en été et optez pour des tissus qui tiennent chaud (laine, cachemire, polaire…) en hiver.

La température de l’air, la température des parois, l’humidité relative, la vitesse de l’air, le niveau d’activité et l’habillement sont autant d’éléments à analyser et à ajuster pour atteindre un confort thermique optimal. En prenant soin de le préserver, vous contribuerez à améliorer votre qualité de vie et à réduire votre consommation d’énergie !

¹ Les six critères d’appréciation du confort thermique ont été définis par la norme ISO 7730:2005 « Ergonomie du milieu ambiant – Détermination du confort thermique par le vote et l’estimation du confort ».