Le Centre de Recherche pour le Confort Thermique d’Atlantic à votre service !

  • Mis à jour le 19.04.2023
  • Temps de lecture : 5 min

Atlantic dispose près d’Orléans d’un Centre de Recherche grandeur nature, dédié au confort thermique. Fabrice Maillaud, responsable du centre, nous ouvre les portes des 2 maisons laboratoires où ont lieu les tests des produits Atlantic. Un lieu indispensable pour vous faire bénéficier d’innovations constantes en matière de confort thermique et d’économies d’énergie.

Depuis quand existe le Centre de Recherche Atlantic ?

Fabrice Maillaud - Groupe Atlantic
Fabrice Maillaud – Groupe Atlantic

Les premiers essais ont débuté en 2007. Avec un objectif : pouvoir tester et comparer nos produits dans deux maisons identiques en tous points : même bâti, même mobilier, même exposition aux conditions climatiques… Seul point de différenciation : chaque maison

est équipée de systèmes de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de climatisation spécifiques (pompes à chaleur, chauffage électrique, chauffe-eau, climatisation/ventilation, chaudières).

Elles sont conçues pour des familles de 4 personnes (2 adultes et 2 enfants) avec 4 chambres, un salon séjour, une cuisine, une salle de bains, une salle d’eau, des toilettes, un cellier et un garage. Ce sont des maisons standards à deux exceptions près : elles ne sont meublées que partiellement et la présence humaine y est simulée.

Comment simulez-vous donc l’activité humaine ?

Nous simulons la présence humaine grâce à de grandes plaques chauffantes de la hauteur d’un homme présentes dans chaque pièce et à des humidificateurs. Le tout est programmé en fonction d’un scénario de vie prédéfini. Par exemple, quand « l’enfant » passe du salon à sa chambre pour faire ses devoirs, la résistance du salon le représentant s’éteint, et celle de sa chambre s’allume.

Les 2 maisons du Centre de Recherche sont rigoureusement identiques. Le confort thermique y est mesuré grâce à 250 capteurs de température et 22 capteurs d’hygrométrie.

L’activité humaine est scénarisée : ouverture et fermeture automatiques des volets, commande de l’éclairage, simulation de la consommation des appareils (aspirateur, four, plaques de cuisson, lave-vaisselle, ordinateur, télévision…). Sans oublier les soutirages d’eau chaude sanitaire lorsqu’un membre de la famille est censé prendre sa douche. Nos produits sont ainsi testés en conditions réelles.

Quel est votre principal atout ?

La pertinence de l’approche d’Atlantic repose en particulier sur une réflexion globale. Plutôt que de considérer les appareils isolément, c’est l’équilibre de l’habitat tout entier qui est pris en compte. Nous travaillons sur l’ensemble du système thermique de la maison : le chauffage, l’eau chaude sanitaire, la ventilation et la climatisation. Nous pouvons vérifier l’interaction entre tous les produits et le bâtiment (VMC et chauffage par exemple).

Quelles sont les autres missions du Centre ?

La chambre des parents est équipée de simulateurs de présence (thermique et hydrique) et de mâts de mesure de confort.

Nous faisons beaucoup d’essais comparatifs pour évaluer les économies d’énergie. Nous faisons par exemple des tests simultanés entre une maison équipée d’une chaudière hybride avec pompe à chaleur, et l’autre maison équipée d’une pompe à chaleur avec un appoint électrique. Ou encore, pour l’eau chaude sanitaire, entre un ballon électrique standard et un ballon thermodynamique. Pour la ventilation, on a comparé une VMC simple flux et une VMC double flux. Résultats : la VMC double flux peut offrir un gain allant jusqu’à 20 % sur votre facture de chauffage.

Ces tests nous permettent au final d’aider les consommateurs dans leurs choix autour de leurs trois préoccupations phares : la consommation énergétique, le confort thermique et la qualité de l’air intérieur. D’autres critères sont également pris en compte. A l’instar de l’encombrement des appareils, leur dimension esthétique, le confort auditif, ou encore les émissions de gaz à effet de serre.

Et comment évaluez-vous la notion de confort thermique, et donc de bien-être dans la maison ?

A température identique (par exemple, 20 °C dans les deux maisons du centre de recherche Atlantic), la notion de confort thermique (mesurée par le gradient de température, la température rayonnante et le taux d’humidité) peut différer en fonction des produits installés. Nous mesurons donc la température à trois niveaux : au niveau des pieds, du torse et de la tête. Si l’on a chaud à la tête et froid aux pieds (et donc un gradient élevé), la sensation de confort sera diminuée. Au contraire, un gradient faible signifie que la température est plus homogène dans la maison. Nous avons ainsi pu observer qu’un radiateur chaleur douce offre un meilleur confort thermique qu’un convecteur classique.

Comment arrivez-vous à répondre aux attentes des particuliers et à les devancer ?

Nous travaillons étroitement avec les services marketing/communication et commerciaux du Groupe Atlantic. Ils nous transmettent leurs besoins d’études. A partir des essais réalisés dans ce centre de recherche, les laboratoires R&D du Groupe vont pouvoir innover ou modifier des produits pour qu’ils répondent aux attentes des particuliers, du marché et de la réglementation thermique. Nous testons aussi de nouvelles sources d’énergie dans la maison dans l’optique de diminuer les factures de nos clients, que ce soit pour le chauffage ou pour la production d’eau chaude sanitaire.

Le Centre de Recherche est doté d’une station météo type « Météo France ».

Combien de personnes travaillent dans ce centre d’innovation thermique ?

Nous sommes trois. De nos bureaux, nous suivons en temps réel tout ce qui se passe dans les deux maisons. Les demandes d’essais proviennent généralement des services internes Atlantic. Mais des organismes extérieurs peuvent aussi nous solliciter. A l’instar de l’Ademe.

Qu’est-ce qui garantit la fiabilité et l’objectivité des tests menés dans ce centre ?

Nous travaillons avec un comité scientifique indépendant composé de membres de l’Ademe, du CETIAT (Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermiques), du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), de l’INES (Institut National de l’Energie Solaire), de l’Ecole des Mines de Paris et du bureau d’études thermiques Pouget. Nous les rencontrons deux fois par an. Nous discutons alors des résultats obtenus, des avancements du secteur du bâtiment. Et nous planifions avec eux les nouveaux tests à venir. Cette autorité indépendante permet de garantir l’objectivité de nos recherches et d’avoir un regard extérieur.

Propos recueillis par Aurélie Charpentier © AdC

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